Dispositif de mesure de courant électrique comportant un capteur sensible au flux magnétique et destiné en particulier aux véhicules à propulsion électrique.
La présente invention est relative à un disposi¬ tif de mesure de courant électrique comportant un capteur sensible au flux magnétique et destiné à mesurer 1'inten¬ sité d'un courant électrique parcourant au moins un conducteur électrique.
On sait que les capteurs de courant à effet Hall à flux nul sont utilisés pour la mesure de 1'intensité de courants électriques alternatifs ou continus, notamment dans les véhicules automobiles pour mesurer 1'intensité du courant électrique de charge et de décharge des batteries.
De tels capteurs sont généralement constitués d'un noyau magnétique feuilleté présentant au moins un entrefer et sur lequel est disposé au moins un bobinage de flux nul, d'une sonde à effet Hall logée dans l'entre¬ fer, alimentée en courant continu issu de deux sources symétriques et délivrant un signal de sortie à l'entrée, d'un bloc électronique amplificateur, ledit amplificateur étant connecté en sortie à 1'une des extrémités du bobinage de flux nul, et d'une résistance de mesure d'un courant dit de flux nul qui est reliée, d'une part, à 1'extrémité opposée dudit bobinage de flux nul et d'autre part à la masse électrique.
Le courant électrique à mesurer est celui qui parcourt un conducteur électrique autour duquel est disposé le noyau magnétique du capteur de courant.
D'une façon générale, mais en particulier dans les véhicules automobiles électriques, ces dispositifs de mesure sont alimentés par des batteries ayant une tension nominale de 16V délivrant le plus souvent des tensions comprises entre 9 et 16V. De ce fait les dispositifs de mesure outre le noyau magnétique, la sonde à effet Hall, la boucle de régulation et la résistance de mesure, comportent un circuit convertisseur continu-continu, destiné à délivrer des tensions de +12V et -12V. Ce
convertisseur dont 1'excursion entre les deux tensions doit être supérieure à 18V, car imposée par la taille du circuit magnétique, et par conséquent de la résistance de l'enroulement de compensation, ou bobinage de flux nul, complique le dispositif de mesure, augmente son encombre¬ ment et son prix de revient.
Le but de la présente invention vise à remédier à ces inconvénients.
A cet effet la présente invention a pour objet un dispositif de mesure de courant électrique comprenant au moins une sonde sensible au flux magnétique disposée dans 1'entrefer d'un noyau annulaire destiné à être traversé par au moins un conducteur de courant à mesurer, un enroulement de compensation bobiné sur le noyau, une résistance de mesure connectée en série avec l'enroule¬ ment de compensation, caractérisé en ce que le noyau magnétique est un élément en matériau massif, en ce qu'il comporte en outre un circuit de régulation du courant d'alimentation de l'enroulement de compensation, quel que soit le sens du courant à mesurer, piloté par le signal de sortie du capteur sensible au flux magnétique et en ce que le nombre de spires de 1'enroulement de compensation est rendu compatible avec le courant à mesurer, la tension maximale d'alimentation disponible et la plage de mesure de la résistance de mesure du dispositif.
Selon une première forme de réalisation de l'invention, le noyau magnétique a une forme de tore, le diamètre moyen de ce tore est compris entre 10 et 200 mm et de préférence compris entre 30 et 50 mm pour un calibre de 200 à 1000 A.
Avantageusement, l'élément massif est constitué par un fil.
Selon un autre mode de réalisation de 1'inven¬ tion, l'élément massif est un méplat. Avantageusement, ce
méplat a une épaisseur comprise entre 0,5 et 2 mm et une largeur comprise entre 1 et 5 mm.
Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, l'élément massif est constitué par une bande dont les extrémités ménagent entre elles l'entrefer et sont relevées vers l'extérieur dudit élément massif de manière à faire face à la sonde à effet Hall. Avantageu¬ sement, cette bande a une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,5 mm et une largeur comprise entre 2 et 5 mm. Avantageusement, le matériau magnétique est un alliage de fer et de nickel, par exemple possédant la composition pondérale suivante :
Fer : 15%, Nickel : 75% à 82%, Molybdène : 3% à 7%, Cuivre : 0% à 5%. De préférence, le matériau magnétique possède la composition suivante :
Fer : 15%, Nickel : 80%, Molybdène : 5%. En outre, le matériau magnétique possède, après sa mise en forme et un éventuel traitement thermique un champ coercitif inférieur ou égal à 10 Oe.
D'autres caractéristiques et avantages ressorti- ront de la description qui suit d'exemples de réalisation de l'invention, faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente le schéma de principe d'un dispositif selon l'invention ;
- la figure 2 représente en section une autre forme de réalisation du noyau magnétique ;
- les figures 3 et 4 représentent en vue de face et de profil un autre mode de réalisation de l'invention; et
- la figure 5 illustre encore un autre mode de réalisation de l'invention.
La figure 1 représente un dispositif de mesure de courant électrique comportant une sonde sensible au flux
magnétique 1 telle qu'un capteur à effet Hall par exemple placée dans 1'entrefer 2 d'un noyau annulaire 3 de forme générale torique par exemple.
La sonde peut également être constituée d'une magnétorésistance.
Le noyau 3 est traversé par un conducteur 4 parcouru par un courant à mesurer et porte un enroulement de compensation 5.
La sonde 1 comporte deux conducteurs d'alimenta- tion SI, S3 au moyen desquels elle est connectée aux bornes d'une source d'alimentation en tension Vcc telle que par exemple celle disponible à bord d'un véhicule automobile électrique et qui bien que prévue pour déli¬ vrer une tension nominale de 16V, ne délivre généralement qu'une tension comprise entre 9 et 16V.
La sonde 1 est connectée à la source d'alimenta¬ tion respectivement par 1'intermédiaire de résistances de polarisation R1,R2.
La sonde 1 comporte en outre deux conducteurs de sortie qui sont connectés aux bornes S2,S4 d'un circuit de régulation comprenant un amplificateur alimenté par la tension Vcc dont la borne inverseuse est connectée à la borne S2 par 1'intermédiaire d'une résistance R4 et dont la borne non inverseuse est connectée à 1'entrée S4 par l'intermédiaire d'une résistance R3.
La sortie de 1'amplificateur VIA est connectée par l'intermédiaire d'une résistance R6 aux bases d'une paire de transistors Q1,Q2 de types NPN et PNP respecti¬ vement dont les trajets émetteur-collecteur sont connec- tés en série entre la tension d'alimentation Vcc et la masse.
Entre la jonction des émetteurs des transistors Q1,Q2 et l'entrée inverseuse de l'amplificateur UIA est connecté un circuit RC série comprenant une résistance R5 et un condensateur Cl.
Le point de jonction des émetteurs des transis¬ tors Q1,Q2 est en outre connecté à une première borne d'une résistance de mesure 6 dont 1'autre borne est reliée à une première borne de 1'enroulement de compensa- tion 5.
La sortie de l'amplificateur UIA est en outre connectée par 1'intermédiaire d'une résistance R7 à l'entrée inverseuse d'un second amplificateur U1B. Une résistance R8 relie cette entrée de l'amplificateur U1B à sa sortie.
L'entrée non inverseuse de cet amplificateur est connectée à un diviseur de tension formé de résistances R9,R10 connectées en série entre la tension d'alimenta¬ tion Vcc et la masse. L'amplificateur U1B est également alimenté par la tension Vcc.
La sortie de l'amplificateur U1B est connectée par une résistance Rll aux bases d'une seconde paire de transistors Q3,Q4 de types PNP et NPN respectivement dont les trajets collecteur-émetteur sont connectés en série entre la tension d'alimentation Vcc et la masse et dont la jonction entre les émetteurs est connectée à la seconde borne de 1'enroulement de compensation 5.
Le circuit qui vient d'être décrit doit satis- faire à un certain nombre de conditions.
En supposant que le courant à mesurer parcourant le conducteur 4 a une intensité II et que le courant qui circule dans 1'enroulement de compensation 5 et par conséquent dans la résistance de mesure a une intensité 12 et que l'enroulement de compensation 5 comporte n spires, pour un fonctionnement à flux nul on doit avoir
II j.2 = . n
La résistance de mesure 6 ayant une valeur Rm et celle de l'enroulement de compensation 5 ayant une valeur Rc, la relation qui doit être respectée est :
12 (Rm+Rc) < Vcc Par ailleurs la tension aux bornes de la résis¬ tance de mesure Vm ≈ l2Rm est imposée à 5V pour la pleine échelle du courant à mesurer. Il en résulte une relation indispensable à tenir sur toute la gamme d'alimentation disponible et sur toute la gamme de températures Vcc - Vm
Rc < .
Il x n
Or la résistance Rc de 1'enroulement de compensa¬ tion dépend de sa longueur et par conséquent du diamètre de la section du noyau 3 sur lequel est enroulé l'enrou¬ lement de compensation 5. L'utilisation d'un matériau magnétique massif permet de réduire considérablement la section du noyau 3 de sorte qu'à nombre de spires égal par rapport à un enroulement bobiné sur un noyau feuil- leté classique on obtient un enroulement de compensation de résistance Rc réduite.
Le fonctionnement du circuit qui vient d'être décrit est le suivant.
On suppose tout d'abord qu'un courant II à mesurer parcourt le conducteur 4 dans un premier sens.
Ce courant II créé dans le noyau 3 qui entoure le conducteur 4 a un champ qui est détecté par la sonde 1. La tension de sortie de la sonde 1 est appliquée aux bornes S2,S4 et transmise aux entrées de l'amplificateur UIA. Le signal de sortie de l'amplificateur UIA est appliqué aux bases des transistors Q1,Q2 d'une part et par l'intermédiaire de l'amplificateur UIB qui l'inverse aux bases des transistors Q3 et Q4 d'autre part.
On suppose par exemple que le signe de la tension de sortie de la sonde 1 provoque l'apparition à la sortie
de l'amplification UIA d'un signal assurant le déblocage du transistor Ql et par conséquent maintenant bloqué le conducteur Q2.
Ce même signal de sortie de l'amplificateur UIA, après inversion dans 1'amplificateur UIB assure le déblocage du transistor Q4.
Par conséquent la tension d'alimentation Vcc est appliquée par 1'intermédiaire du transistor Ql rendu conducteur à la résistance de mesure 6 et à 1'enroulement de compensation 5, le courant qui en résulte s'écoulant vers la masse par le trajet émetteur-collecteur du transistor Q4 rendu également conducteur.
Lorsque le courant à mesurer parcourant le conducteur 4 est de sens contraire à celui précédemment indiqué, le signal de sortie du capteur 1 engendre à la sortie de 1'amplificateur UIA un signal de sens contraire au précédent qui provoque la conduction du transistor Q2 et le blocage du transistor Ql.
D'une façon analogue ce même signal provoque après inversion dans l'amplificateur UIB la conduction du transistor Q3 et le blocage du transistor Q4. Par consé¬ quent la tension Vcc est cette fois appliquée à l'enrou¬ lement de compensation 5 et à la résistance de mesure dans le sens contraire au sens précédent et le courant qui en résulte circule vers la masse par 1'intermédiaire du transistor Q2 rendu conducteur.
On voit donc qu'il est ainsi possible d'assurer la régulation du courant circulant dans 1'enroulement de compensation 5 et dans la résistance de mesure 6 quel que soit le sens du courant à mesurer circulant dans le conducteur 4 traversant le noyau 3 du dispositif.
Avantageusement, le noyau magnétique 3 est formé d'un élément massif en matériau magnétique qui est dans cet exemple de réalisation un fil de section circulaire.
Pour un fil de section circulaire, on utilise un diamètre compris entre 1,5 et 10 mm, de préférence compris entre 2 et 4 mm et par exemple égal à 2,4 mm.
La condition minimale requise pour les dimensions du fil, ou de manière générale de l'élément massif 3, au droit de 1'entrefer 2 réside dans le fait que la surface de chaque extrémité 3a ou 3b de l'élément massif soit au moins égale à celle de la partie active de la sonde à effet Hall 1. Le fil 3 peut également posséder une section rectangulaire ou d'une autre forme appropriée.
Le tore a un diamètre moyen compris entre 10 et 200 mm, de préférence compris entre 30 et 50 mm pour un calibre de 200 à 1000 A et par exemple égal à 32 mm.
L'entrefer 2 du tore a une largeur comprise entre 1,7 et 2,1 mm et par exemple de 1,9 mm.
Le matériau magnétique est un alliage de fer et de nickel de composition pondérable suivante:
Fer : 15%, Nickel : 75% à 82%, Molybdène : 3% à 7%, Cuivre : 0% à 5%. De préférence, le matériau magnétique possède la composition suivante :
Fer : 15%, Nickel : 80%, Molybdène : 5%. Ce matériau magnétique doit posséder, après sa mise en forme et un éventuel traitement thermique, un champ coercitif inférieur ou égal à 10 mOe afin de garantir une précision suffisante du capteur de courant, celle-ci étant comprise entre 0,1 et 1% dans toute la gamme de mesure.
La fabrication d'un tel noyau magnétique 3 se résume à l'élaboration du fil, à sa découpe, sa mise en forme pour réaliser le tore, son traitement thermique et 1'opération d'enroulement de 1'enroulement de compensa¬ tion 5. Il convient de noter que le fil est préalablement recouvert d'un vernis pour éviter le contact direct de
l'enroulement de compensation 5 et du conducteur électri¬ que primaire 4 avec le matériau magnétique.
L'enroulement de compensation 5 est constitué d'un fil de cuivre de diamètre compris entre 0,15 et 0,25 mm et par exemple égal à 0,2 mm enroulé autour du tore 3 de manière à former un nombre de spires par exemple égal à 2500.
La longueur du fil est telle que la résistance ohmique totale est inférieure à 20 ohms. Cet enroulement 5 peut être enroulé directement sur le tore imprégné 3 sans que celui-ci nécessite un boîtier de protection.
Ainsi, le nombre d'opérations pour la fabrication du noyau magnétique 3 est considérablement réduit par rapport aux techniques de l'art antérieur puisqu'il se résume à deux étapes et permet donc une mise en oeuvre aisée.
Par ailleurs, la fabrication d'un tel capteur de courant continu occasionne une réduction de 50 à 75% du coût suivant le calibre envisagé par rapport à un capteur de courant de 1'art antérieur.
Ce gain se répartit de façon sensiblement égale entre la matière première et les étapes de fabrication du capteur de courant. En outre, le traitement thermique du noyau magnétique 3 est effectué après la mise en forme du tore, ce qui procure à celui-ci les caractéristiques optimales, par exemple un champ coercitif minimal, qui ne seront pas altérées par une mise en forme ultérieure comme dans l'art antérieur.
Dans le mode de réalisation décrit, l'intensité du courant à mesurer est comprise entre 200 et 400A et par exemple de l'ordre de 300A, la tension d'alimentation variant de 9 à 16V.
Selon l'art antérieur, un capteur de courant à effet Hall à flux nul comme celui précédemment décrit, comprend un noyau magnétique en forme de tore constitué d'un empilage par exemple de dix rondelles d'un matériau magnétique identique au précédent d'épaisseur égale à 0,3 mm ou 0,35 mm et de largeur égale à 6 mm.
Le tore a un diamètre moyen égal à 32 mm, le bobinage de flux nul possède un nombre de spires égal à 2000 réalisées dans un fil de diamètre égal à 0,15 mm. Ainsi, le noyau magnétique 3 selon l'invention, et par exemple constitué d'un fil, possède une tenue mécanique comparable à celle que procure l'empilage de rondelles et permet de minimiser le volume de matériau magnétique employé pour réaliser le noyau 3, conduisant ainsi à un allégement du capteur de courant ce qui est toujours un atout dans le domaine des transports.
Par ailleurs, la longueur de la spire moyenne de 1'enroulement de compensation 5 a considérablement diminué par rapport au capteur de courant de l'art antérieur ce qui permet de réduire la résistance de ce bobinage 5 d'environ 30% et de simplifier le bloc élec¬ tronique amplificateur associé au capteur de courant.
L'invention permet de diminuer les capacités parasites dues au bobinage de flux nul 7 et donc d'aug- menter les fréquences de travail.
L'invention permet également de réduire la tension d'alimentation du capteur ou sonde de courant 1 pour une intensité de courant à mesurer, un volume de capteur et une tension U à pleine échelle aux bornes de la résistance de mesure donnés. Ainsi, au lieu d'utiliser une alimentation -12 et +12V, il est également possible d'alimenter le capteur de courant en monotension, et par exemple avec une tension d'alimentation batterie de 9V.
Selon un deuxième mode de réalisation, le noyau magnétique 3 peut être constitué par un méplat 11 tel que représenté sur la figure 2.
Ce méplat 11 a une épaisseur comprise entre 0,5 et 2 mm par exemple égale à 1 mm, et a une longueur com¬ prise entre 1 et 5 mm et par exemple égale à 3 mm.
Selon un troisième mode de réalisation illustré par les figures 3 et 4, l'élément massif 3 en matériau magnétique est une bande 12 refermée sur elle même de manière à former un tore et dont les extrémités 12a et
12b se faisant face ménagent entre elles un entrefer 4.
La bande 12 a une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,5 mm et une largeur comprise entre 2 et 5 mm, par exemple, la bande 12 a une épaisseur de 0,5 mm et une largeur de 3 mm.
Ces extrémités 12a,12b sont relevées à peu près à angle droit par rapport au reste de la bande 12 et tournées vers 1'extérieur du tore (figure 3), offrant ainsi une plus grande surface de bande en regard de la partie active de la sonde à effet Hall 5 logée dans 1'entrefer 4.
Les extrémités 12a et 12b relevées ont une hauteur égale et sont parallèles entre elles.
La largeur de ces extrémités 12a et 12b relevées est comprise entre 0,5 et 5 mm est par exemple égale à 3 mm.
La hauteur de ces extrémités 12a et 12b relevées est comprise entre 0,5 et 5 mm est par exemple égale à 3 mm. Tel que représenté à la figure 5 selon un qua¬ trième mode de réalisation, le noyau magnétique 3 est composé de deux parties 13a, 13b, chacune ayant une forme de U dont les branches se font face et ménagent entre elles deux entrefers 14 destinés au logement de deux sondes à effet Hall 15.
Chaque partie 13a,13b identique est formée par un fil, par exemple de section circulaire de diamètre égal à 3 mm.
Le capteur de courant selon 1'invention s'ap- plique tout particulièrement aux véhicules à propulsion électrique et permet de mesurer 1'intensité de courants continus, alternatifs, continus et alternatifs superpo¬ sés, impulsionnels jusqu'à des fréquences de quelques dizaines de kHz, voire de quelques centaines de kHz. Les modes de réalisation précédents ne sont en aucune manière limitatifs et l'on conçoit aisément que le noyau magnétique peut prendre des formes diverses autres que le tore ou le double U, l'élément massif constituant ledit noyau magnétique pouvant lui aussi revêtir des formes variées même non décrites.
En outre, cette technologie peut parfaitement s'appliquer à tout autre domaine en conservant les avantages liés au faible coût de fabrication, à la faible consommation de courant électrique et à 1'excellente précision dans la mesure de 1'intensité du ou des cou¬ rants électriques.