Феодосия Лукьяновна Стрешнева (Матюшкина) - Taolenn an diskennidi

1786, lors de son mariage, le comte Piotr Ivanovitch Panine lui rendit l'héritage de son grand-père, un domaine de 3 000 âmes (sa mère fut déshéritée au profit du comte Piotr Ivanovitch Panine car elle épousa sans le consentement de ses parents son père Nikolaï Lavrentievitch Chetnev et, à la mort de Nikolaï Lavrentievitch, le comte Piotr Ivanovitch Panine devint le tuteur d'Ekaterina Nikolaïevna).
Elle eut une réputation extrêmement négative dans la haute société en raison de sa superstition et de son fanatisme. Elle ne cacha à personne ses liens intimes avec le bel officier, le prince Fiodor Petrovitch Ouvarov qui, grâce à elle, eut une carrière enviable.

(voir en russe, domaine de Korsun).

Domaine de Korsun.

Il fut le fils unique de Piotr Vassilievitch et d'Ekaterina Nikolaïevna, née Chetnev.
1798, il reçut l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
1806, il débuta au rang de lieutenant (Поручик, 9e rang dans la table des rangs, voir en russe la Table des rangs) du régiment des chevaliers-gardes, unité de cavalerie de la Garde impériale sous le règne de l'empereur Alexandre I Pavlovitch.
1807, à la campagne de Pologne, il participa à la bataille d'Heilsberg et à la bataille de Friedland.
1812, lors de la campagne de Russie ou guerre patriotique, il fut promu au grade de colonel (Полковник, 6e rang dans la table des rangs).
1813, pendant la guerre de la Sixième Coalition, il participa à la bataille de Gross-Beren, à la bataille de Dennewitz, à la bataille de Leipzig et pour cette bataille, il reçut l'Épée d'or de la bravoure.
1814, il fut décoré de l'Ordre de Saint-Georges du 4e degré pour la bataille de Soissons.
1817, il fut général de division (Генерал-майор, 4e rang dans la table des rangs, voir en russe la Table des rangs) et pour les batailles contre les troupes de l'empereur Napoléon Ier, il reçut l'Ordre de Saint-Vladimir du 3e degré et l'Ordre de Sainte-Anne du 2e degré.
Il fut grand maître de la loge maçonnique et l'un des organisateurs de l'Union du bien-être (société secrète).
1829, il fut promu lieutenant général (Генерал-лейтенант, 3e rang dans la table des rangs).
1831, il participa à l'insurrection de Novembre (répression du soulèvement polonais) et il reçut l'Ordre de Saint-Vladimir du 2e degré et l'Ordre de Saint-Georges du 3e degré (il participa à 56 batailles dans sa vie).
1833, apprenant la mort du mari de Jeanette Ivanovna Alopaeus, il vint à Florence en royaume de Sardaigne pour l'épouser.
1835, 'en raison de circonstances domestiques', il fut démis de ses fonctions.
Il passa la seconde moitié de sa vie dans son domaine de (voir en russe, domaine de Korsun) du gouvernement de Kiev (aujourd'hui dans la région de Tcherkassy en Ukraine) qu'il reconstruisit dans un étrange mélange de styles néo-gothique et russe.

Из воспоминаний Ксении Боратынской, внучки поэта, брат которой был женат на дочери Дмитрия Павловича Шипова:

«Шиловы при жизни их отца Дмитрия Павловича были очень богаты и имели свои пароходы на Волге. Но в данное время они были совсем разорены».

По счастью, до разорения Николая Павловича Шипова дело так и не дошло, однако семейство Шиповых потеряло и миллион, и несколько своих заводов.

Вот так неудачи в бизнесе способствуют неожиданному просветлению в умах. Переосмысливая прошлое, Дмитрий Николаевич Шипов искал способ избавления от тяжких мук совести, которые не давали ему покоя всю последующую жизнь. А если бы не «прогорел», какую мог поддержать партийную платформу? Да уж, наверное, не социалистов-революционеров и даже не кадетов. Кто знает, сохрани богатство, стал бы шталмейстером при Высочайшем Дворе. А тогда никакие партии даром не нужны, и катись они со всеми своими либералами и демократами!

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