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Présidentielles anticipées en Algérie : Tebboune clarifie sa décision

Présidentielles anticipées en Algérie : Tebboune clarifie sa décision

Des élections présidentielles anticipées vont se tenir en Algérie le 7 septembre prochain. La décision a été annoncée jeudi 21 mars et ce samedi, le président Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé sur cette décision qui a surpris la classe politique et suscité des interrogations.

Lors d’une entrevue avec deux médias publics algériens, El Moudjahid et ALG 24 News, le chef de l’État a donné la raison pour laquelle il a décidé d’avancer le scrutin présidentiel qui devait se tenir initialement en décembre prochain.

« C’est pour des raisons purement techniques », a assuré le président Abdelmadjid Tebboune. « Même les étrangers se sont immiscés et ont spéculé », a déploré le chef de l’État.

Il y a dix jours, le 21 mars dernier, la présidence de la République a annoncé la tenue d’élections présidentielles anticipées le 7 septembre prochain, soit un peu plus de trois mois avant leur délai initial, puisque le dernier scrutin présidentiel en Algérie a eu lieu le 12 décembre 2019. Cette annonce a été faite suite à une réunion entre le président de la République et les principaux hauts responsables de l’État.

Présidentielles anticipées en Algérie : Tebboune clarifie sa décision

L’élection de 2019 devait se tenir initialement en avril de la même année, mais elle a été reportée à deux reprises sous la pression populaire du Hirak qui a forcé Abdelaziz Bouteflika à renoncer à briguer un cinquième mandat d’affilée.

Pour l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre, son annonce a surpris la classe politique algérienne, comme en témoignent les réactions de plusieurs partis comme le PT de Louisa Hanoune, le FFS, le RCD et Jil Jadid.

Dans une vidéo mise en ligne ce samedi 30 mars sur sa page Facebook, Soufiane Djilali, président de Jil Jadid a reconnu que la décision d’organiser des présidentielles anticipées a « quelque peu troublé la classe politique ».

« Je pense qu’on y s’attendait pas, personne ne s’y attendait bien que le rendez-vous pour les élections présidentielles déjà là, c’est pour la fin de l’année», a-t-il dit.

Présidentielles anticipées : « Personne ne s’y attendait », selon Soufiane Djilali

 Le président de Jil Jadid a poursuivi en soulignant que la décision d’organiser les présidentielles anticipées est « constitutionnelle » et « légale ».

« On peut se poser la question. Pourquoi briser ainsi un cycle régulier de mandats pour trois mois simplement et entrer symboliquement au moins dans une élection anticipée qui peut porter des significations autres que celles d’un calendrier normal », a-t-il dit.

« On ne connaît pas vraiment les raisons. Certains avancent des raisons sécuritaires » liées  à la situation au Sahel, a ajouté Soufiane Djilali. 

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